Depuis jeudi, j'avoue être un peu perturbée.
Mon vieux pc a rendu l'âme. J'ai donc du me rabattre sur mon pc portable. J'ai mis une heure avant de comprendre le pourquoi de la non importation des photos.
Il va falloir que je m'habitue à cette nouvelle machine.
Dehors, il pleut. Les senteurs d'automne montent.
Et je continue ma lecture des aventures du chat.
Dans les prochaines semaines, un petit voyage vers Lille et une belle expo sur l'écrivain Henri Bauchau. Si on me laisse le temps de m'y rendre car entre lapin junior qui s'est cassé une dent et mister lapin qui transforme la chemine, quand aurai-je du temps rien que pour moi ?
Bon samedi.Bises.
La poussière s'étend sur tout le mobilier, Les
La poussière s'étend sur tout le mobilier,
Les miroirs de Venise ont défleuri leur charme;
Il y rôde comme un très vieux parfum de Parme,
La funèbre douceur d'un sachet familier.
Plus jamais ne résonne à travers le silence
Le chant du piano dans des rythmes berceurs,
Mendelssohn et Mozart, mariant leurs douceurs,
Ne s'entendent qu'en rêve aux soirs de somnolence.
Mais le poète, errant sous son massif ennui,
Ouvrant chaque fenêtre aux clartés de la nuit,
Et se crispant les mains, hagard et solitaire,
Imagine soudain, hanté par des remords,
Un grand bal solennel tournant dans le mystère,
Où ses yeux ont cru voir danser les parents morts.