Jehay (dernière partie) Etant fermé aux visites jusqu'au premier avril, je n'ai pu l'admirer que de l'extérieur
Rose de Tatiana de Rosnay
Elle ne quittera jamais sa maison, son antre. Sa maison résonne du bonheur de sa vie avec l'homme qu'elle a tant aimé. Sa maison c'est sa respiration. Son petit Baptise y a succombé au choléra, Baptiste son si grand amour, son enfant.
Ils ont tous été outrés dans le quartier lorsqu'ils ont reçu la lettre blanche de la préfecture. Ils se sont touts indignés les commerçants de la rue Childebert. Même Alexandrine, son amie la fleuriste s'est peu à peu résignée. Mais elle, jamais, partir se serait trahir son amour.
Elle n'a que haine envers ce préfet et cet horrible Empereur qui détruisent des vies entières, des souvenirs de vie, au nom du progrès. A la place des petites rues vont apparaitre ces horribles boulevards.
Elle ne partira pas malgré les démolisseurs qui approchent. Aller vivre chez sa fille Violette qu'elle n'a jamais aimé et qui ne l'aime pas, il en est hors de question.
Sur cette photo prise sur le net, on découvre au bout de la rue Sainte Marthe, la rue Childebert.
Tatiana de Rosnay nous entraine dans un autre temps, au moment où Paris fut reconstruit pour l'aérer. A travers le récit de Rose, nous découvrons une rue du passé, peuplée de petits commerçants tel le libraire qui va faire découvrir à Rose l'amour de la lecture. Alexandrine la fleuriste va l'entourer d'amour et de senteurs que lancent les fleurs dans le fond du coeur de Rose.
Le livre de Tatiana de Rosnay nous replonge dans une époque que j'aime énormément, je ne pouvais donc être que conquise.
Mais j'en retiens surtout, une vague de couleurs, de parfums.
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