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Les couleurs de la vie

Les couleurs de la vie
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6 mars 2011

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5 mars 2011

L'autocollant de Leonora Sartori.

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Elle le connait par coeur cet autocollant orange. Elle y voit la silhouette de cinq hommes et d'une femme puisqu'elle est dessinée avec une jupe. Six silhouettes familières mais tellement étrangères.

Les dimanches, elle préférerait rester au lit mais elle et son petit frère doivent accompagner leurs parents à des manifestations de grande personnes. Ils partent dans la Panda bleue. Ses parents parlent même d'exposition. Son père lui raconte Nelson Mandela emprisonné depuis tant d'années. Mais qui sont ces silhouettes sur fond orange ? Elle à des kilomètres de pensée des soucis de ses parents militants. Elle préfère lire l'histoire sans fin, son livre préféré.

Adolescente, elle méprisera ce militantisme : sauver des gens qui vivent si loin, protéger les edelweiss, le monde s'en fout.Défendre des loosers, quelle idée...

Pourtant adulte, elle prendra rendez vous avec les six silhouettes....

Leonora raconte avec un humour certain sa vie d'enfant qui grandit à côté de militants d'extrême gauche. Lors d'une manifestation, elle pose sur son nez des lunettes de star. Juchée sur les épaules de son père, elle regarde la foule des adultes sans comprendre le pourquoi ni le comment.

Accompagnant cet humour, elle nous entraine dans l'histoire des six de Sharpeville. Le 3 septembre 1983, Jacob Dlamini est assassiné devant sa maison. Les noirs se révoltent contre l'augmentation des loyers. Dlamini est à la solde des blancs puisqu'il ne défend pas ses frères.

Cinq hommes et une femme seront arrêtés, coupables selon les blancs de l'assassinat. Torturés, ils passeront de nombreuses années en prison. Un procès qui les désigne coupables de toute évidence. Certains passeront de nombreuses années dans le couloir de la mort. Ils seront grâciés par Peter Botha suite à l'indignation internationale. Ensuite, ce sera la fin de l'apartheid. Ils n'oublieront jamais.

"...Regina vend des bonbons des divers goûts et coloris. Chaque parfum est un présage renfermant un message spécial pour un Meilleur Futur. Chaque bonbon a une couleur, chaque couleur  un sens qu'elle est la seule à connaître. Regina vend des bonbons et offre de l'espérance"

A lire absolument pour se souvenir du mot Apartheid. Un très beau roman qui touche au plus profond du coeur.

 

5 mars 2011

Elle dormait à l'ombre de la Cathédrale,

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un godet accroché à sa main. Elle attendait qu'on lui accorde l'aumône...Elle attendait

5 mars 2011

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5 mars 2011

Corinne Hartley

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5 mars 2011

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4 mars 2011

Le Cercle Fermé Jonathan Coe

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Il faut parfois beaucoup de temps pour apprécier certains auteurs. Il y a quelques années, j'avais commencé "Testament à l'anglaise" abandonné par la suite, chassé les romans de Jonathan Coe de l'horizon.

Il y a peu, le passé m'a claqué au visage. Même chose pour les personnages du roman, c'est ce petit détail qui m'a d'abord attirée.Ensuite, l'écriture...Il n'y a que les Anglais pour prendre un ton cynique tout en restant humoristique. Bref, Jonathan Coe a réussi à m'envouter. Je l'ai lu d'une traite.
Et j'ai repioché dans ma PAL, il faut absolument que je lise le"Testament à l'anglaise"

Quatrième de couverture

L'Angleterre de Tony Blair entre dans le nouveau millénaire, et les héros de Bienvenue au club dans l'�ge m�r.

Vingt ans après, qu'ont-ils fait de leurs idéaux de jeunesse ? N'auraient-ils d'autre choix qu'entre compromissions et immobilisme ? Seul l'affreux Paul, leur cadet, un politicien opportuniste, semble s'adapter à ces temps nouveaux et aux nouveaux cercles du pouvoir. Mais si les utopies des années soixante-dix semblent maintenant lointaines, il suffit de bien peu pour faire resurgir les fant�mes du passé...

Jusqu'à ce que le cercle se referme. Tout en déroulant la chronique de l'histoire immédiate, du choc de la mondialisation à la guerre en Irak, Jonathan Coe fait le portrait d'une génération en proie à d'irréductibles contradictions. Impitoyable satiriste, il brosse un tableau ravageur de l'Angleterre de Tony Blair, qu'il dénonce avec la fureur vengeresse jadis réservée au thatchérisme. D'une lucidité aussi réjouissante qu'inconfortable, le diptyque composé de Bienvenue au club et du Cercle fermé se fait le miroir non seulement d'un pays, mais d'une époque tout entière, et constitue une fresque aussi ambitieuse et aussi aboutie que Testament à l'anglaise

4 mars 2011

Kerry Hallam

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4 mars 2011

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3 mars 2011

Impression nord

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