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Les couleurs de la vie

Les couleurs de la vie
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12 décembre 2014

Monstruosité

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11 décembre 2014

Petites notes

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11 décembre 2014

Que les lumières scintillent….

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9 décembre 2014

l'Amérique Chronique de Joan Didion

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Joan Didion le dit elle-même, faisait partie de la dernière génération qui s'identifiait aux adultes. Leurs rêves sur le campus de Bekerley étaient personnels. 

"Nous étions silencieux parce que aux yeux de beaucoup d'entre nous, l'excitation recherchée dans l'action sociale n'était qu'une façon, parmi tant d'autres, d'échapper à la dimension personnelle, de se dissimuler soi-même, pour un temps, cette terreur de l'absurde qui était le destin des hommes"

On sentait comme une dépression mais personne n'en parlait et tout à coup les années soixantes ont déboulés.

La première chronique de ce livre relate la vie des "enfants disparus", les hippies. Ils quittaient la maison familiale et se rendaient à San Francisco. Bande d'adolescents à la recherche de drogue, juste pour vivre autrement...

Il y est également question de John Wayne, Jim Morrison qui arrive en retard dans un studio d'enregistrement. Le procès d'un viol d'une femme blanche à Central Park, procès que la communauté noire affirme truqué, l'enlèvement de Patricia Hearst et sa rédemption. 

"J'imaginais que ma propre vie était simple et douce était simple et douce, et parfois c'était le cas, mais il se passait des choses étranges en ville. Il y avait des rumeurs. Il y avait des histoires. Tout était indicible mais rien n'était imaginable"

Jusqu'àu  jour où l'on annonce le meurtre de Sharon tate Polanski par Charles Manson comme si tout le monde s'y attendait. 

Au travers de ses chroniques, elle nous raconte sa Californie ainsi que son arrivée à New York où elle vécut huit ans alors qu'elle ne devait y rester que trois mois. 

"Je me revois traversant la 62ième Rue, un soir, au crépuscule, , ce premier printemps-là, ou le deuxième, tous se ressemblaient pendant un certain temps. J'étais en retard au rendez-vous, mais je me suis arrêtée sur Lexington Avenue et j'ai acheté une pêche et je l'ai mangée là, debout au coin de la rue, et j'ai compris que j'avais quitté l'Ouest et que j'avais atteint le mirage"

Joan Didion, n'enjolive en rien la vie, elle la dissèque dans tous les sens. Pas d'empathie dans ses mots, elle nous décrit la société telle qu'elle . Elle s'intéresse aux êtres anachroniques sans les juger un seul instant

Une extraordinaire chroniqueuse, une observatrice de ses maux. Une très très grande journaliste.

 

8 décembre 2014

Bien sûr qu'il fait froid….

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7 décembre 2014

Une main encombrante de Henning Mankell

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"Un court instant, il fut tenté de se lever de partir. Sortir de ce bureau, prendre sa voiture et quitter la Scanie et ne jamais revenir.Mais il était trop tard dans sa vie pour les grandes ruptures. Il le savait. Au mieux, il trouverait un jour"sa" maison et il achèterait un chien. Et peutêtre recontrerait-il une femme susceptible de de venir la compagne dont il avait tant besoin. Linda avait raison. Il était en train de devenir vieux. Un vieux bien sec, bien morne, bien acariâtre".

 

Wallander est fatigué. Déjà trente ans, qu'il pratique son métier de policier. Sa vie ne ressemble à rien. Malgré que Linda sa fille, vive avec lui, il se sent bien seul comme si ses journées lui échappait. 

En son premier jour de congé, son collègue Martinson, lui propose d'aller voir une maison à la campagne. Wallander en rêve depuis si longtemps. Mattirson lui propose la maison d'un cousin de sa femme dont la demeure est en vente, non loin de celle où vivait le père de Wallander.

Wallander s'y rend, visite, s'imagine mais une chose le chipote et il décide d'aller revoir l'endroit dans le jardin où il a buté contre quelque chose.

Ce quelque chose, est le squelette d'une main. 

Wallander prévient ses collèges et point de vacances car il veut absolument savoir l'identité des deux squelettes enterrés dans le jardin, d'on l'un apparemment a été étranglé.

Le seul problème, c'est que ces squelette datent d'il y a au moins cinquante ans, donc durant la guerre...

Je l'avais un peu abandonné au bord du chemin ce cher Wallander tant aimé. Cette enquête précède en réalité le dernier opus de Wallander. On y ressent la fatigue d'un homme qui se sent peu à peu vieillir, qui regarde ces années passées et qui ne découvre que du sable entre ses doigts. On l'en aime encore davantage.

Après la partie romancée, Henning Mankell explique la naissance de Wallander dans les années soixante...et qu'il ya sûrement du Wallander en lui mais qu'il n'est pas Wallander, loin de là....

 

 

 

6 décembre 2014

Que la fête commence

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6 décembre 2014

L'espace d'un instant

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6 décembre 2014

Le tableau du samedi Sally Strand

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5 décembre 2014

Ils ne nous trouveront pas

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