Le beau mystère de Louise Penny
Tout ne pourrait s’appeler que paix au sein de l’Abbaye Saint Benoit du Lac. Les derniers moines de l’ordre de Saint Gilbert y vivent dans le silence et chants grégoriens. L’Abbaye est fermée à tout étranger afin de respecter la sérénité. Mais, même dans un lieu clos, le mal peut s’immiscer par le plus petit interstice.
24 moines reclus dans l’est du Quebec, au bord des forêts qui sont pourtant connus dans le monde entier grâce à la diffusion d’un CD sur lequel ils unissent leurs voix.
L’un d’entre eux va être assassiné dans le jardin de l’Abbé, chef de ce monastère.
Gamache et Beauvoir, son adjoint se rendent dans ce coin isolé du Quebec.
L’Abbé est bien obligé de les faire entrer pour constater le décès.
Un moine recroquevillé comme un foetus et qui tient entre ses doigts un morceau de papier sur lequel apparaissent des signes cabalistiques : les Neumes. Les Neumes qui guidaient les chants grégoriens avant l’apparition des clés musicales.
Gamache décide de se laisser enfermer dans le monastère afin de découvrir la vérité. Beauvoir que les chants grégoriens laissent complètement froid, reste avec lui.
Jusqu’au jour où un avion survole le monastère apportant à son bord, le mal incarné : le chef de la sécurité Francoeur. Ce dernier a toujours le même but : nuire à Gamache.
Pour cela, il va se servir de Beauvoir.
Gamache découvrira le coupable mais perdra la confiance de son adjoint. Beauvoir repartira sans lui du Monastère.
A la différence des romans précédents, toute l’intrigue se déroule à huis clos et l’on s’imprègne du calme qui règne dans la vie des moines.
Très beau roman au son des chants grégoriens et sous l’aile de Dieu.
Et Gamache, je l’aime toujours autant.
photo prise sur internet de l'Abbaye de Saint Bois du Lac
5/5. Concert à Saint Benoît - du - Lac - Canada