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Les couleurs de la vie

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24 septembre 2015

Le club de la petite librairie de Deborah Meyler

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Esme, jeune anglaise à obtenu une bourse à l’université Colombia de New York. Elle déniche un petit appartement et aime flaner dans les rues de la ville.

Un endroit qu’elle affectionne est la librairie la chouette, bouquinerie plutôt, tenue par Georges et d’autres personnage surprenants. 

Lors d’une expo à une galerie, elle tombe sous le charme de Mittch, provenant d’une famille très aisée.

Mais paf, patatras, Esme réalise qu’elle est enceinte et le jour où elle veut l’annoncer à Mittch, ce dernier la quitte. 

Ne voulant pas dépendre de sa famille, elle décide de se trouver un travail et oh bonheur Georges accepte de la prendre comme vendeuse. 

Elle fait la connaissance de tous ceux qui gravitent autour de la bouquinerie dont Luke, vendeur lui aussi, très taiseux, un véritable ours qui adore gratter sa guitare.

Comme de bien entendu le très serviable Mittch réapparait et lui fait le grand jeu de tu es celle que j’attendais, (malgré qu’il aie parlé d’abord avortement à Esme) ensuite demande en mariage dans un grand restaurant, visite à sa famille pour lui déclarer et on s’en doutait, qu’il ne l’aimait pas, qu’il ne voulait pas l’épouser et qu’il ne veut pas être père de cet enfant.

Heureusement qu’autour d’Esme gravitent des êtres qui l’aident et qui vont lui réapprendre à être heureuse. 

Stella son amie depuis le début lui avait bien dit que Mittch était un sale type…

 

 

Un bon petit livre plaisant dont l’héroïne mériterait d’être secouée un peu question amour car Mittch est vraiment l’homme le plus abject mais bon l’amour est aveugle ne dit-on pas…

On y parle beaucoup de peintures, de livres bien évidemment, et les personnages sont tous plus singuliers les uns des autres. 

Un bon moment de lecture.

 

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24 septembre 2015

Expo Seneffe (dernière partie)

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"Le Seneffois Alain Breyer s'est intéressé aux jardins des caravanes résidentielles. «Les résidents aménagent leur jardin à leur image mais certains apportent des petits animaux ou lutins pour les enfants alors qu'ils n'en n'ont pas. Ils sont petits et denses, une prolongation de leur lieu de vie

L'oeuvre de la Bruxelloise Anne De Gelas plonge dans ses souvenirs. «Le jardin est lié à mon enfance, au potager de mon père. La nature est aussi liée aux récits de la famille de ma mère en Afrique. Ils n’ont pu ramener que très peu d’images, ce sont des souvenirs imaginés

«Exilé» à Bruxelles, le Namurois Maxime Delvaux voit la nature sous l'angle architectural: «En écho à la décoration néoclassique du château. Je voulais des images immersives, cadrées de telle sorte que le spectateur se trouve dans un espace fermé, envahi par cette nature

Thierry De Mey, habitant la capitale, pose un regard poétique et ludique. «Il y a une tradition d’images de danse dans la nature et le jardin. L'art du mouvement, où le corps humain occupe la place centrale, y est particulièrement à l’aise. L'arbre exerce sur moi une profonde fascination

Le Malinois Geert De Taeye, installé à Schaerbeek, envisage le jardin comme une aventure, une détente. «Le jardin, la nature, c'est la base. Puis, je remplis l'image avec des éléments que je trouve importants pour mon histoire. Et je travaille l'esthétique finale, la lumière artificielle créant une certaine atmosphère

Marc Guillaume, Liégeois installé à Bruxelles, voit le jardin 'entre culture et sépulture'. «La nature est présente depuis des années dans mon travail. Le jardin, plus particulièrement, représente pour moi un fantasme car... je n’en ai pas. Il est le signe d’une vaste quantité de désirs pour moi

Rino Noviello vit dans le Borinage. Son jardin est un lieu de partage, de patience et d'autonomie alimentaire. «Le jardin est le lieu idéal où s'initier à la simplicité volontaire et aux valeurs essentielles. Mes photos sont en noir et blanc; le parc est lui verdoyant. Le contraste me parlait

Pour la Bruxelloise Marie-Françoise Plissart, le jardin est une métaphore de son métier. «Je veux conter l’histoire du jardin qui résonne en moi, l’écho d’un dessin, d’une jubilation, d’une construction. Je vois la structure comme une fidélité à sa nature et un écrin face au trouble

Jean-François Spricigo se partage entre Chercq et Paris. Son jardin, sauvage, est un horizon. «L’être humain, la nature, les animaux, participent indissociablement à la vie de chacun. J’essaie de partager sincèrement ce qui me tient à cœur. La photo est un intermédiaire entre soi et le réel

Tournaisien installé à Bruxelles, Jacques Vilet envisage le jardin entre attente et surprise: «Mes photos sont longuement méditées, même s'il faut parfois être rapide dans une prise de vue. Je ne cherche pas le récit, plutôt de montrer mon image d'une réalité, de préférence en noir et blanc.»"

 

(extrait d'une interview concernant l'expo  dans un journal publié sur internet)

23 septembre 2015

Expo photo à Seneffe (deuxième partie)

 

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A suivre....

22 septembre 2015

La vie selon Florence Gordon de Brian Morton

Florence Gordon a toujours été une féministe convaincue, adulée par une sphère d’intellos. Très sûre d’elle, elle a tendance à rabaisser par des mots bien

acérés le moindre de ses interlocuteurs.

 

florence

A soixante-quinze ans, elle aspire à la paix. Elle aimerait enfin écrire sa vie.

 

Mais bon, les désirs ne sont pas toujours des réalités. Sa belle fille Janine et sa petite fille Emily ont eu l’idée de venir s’implanter à New York, bon là ce n’est pas encore grave, elle sait les éviter mais que son fils Daniel vienne les rejoindre, une petite épine dans le pied. D’autant que ce fils ayant grandi autour de parents littéraires a eu l’idée saugrenue de devenir policier.

 

Deuxième épine, son éditeur de toujours prend sa retraite et est remplacé par un plus jeune qui avec grand sourire annonce à Florence qu’elle devient célèbre. On l’encense dans le Times. Il va falloir penser au marketing. Florence n’est pas contre mais son ex mari en est jaloux, lui qui n’a jamais eu de succès dans ses écrits. 

 

Troisième épine, son pied gauche fait des siennes. Il est parfois à la traine.

 

Peu importe, Florence va de l’avant….

 

Bourré d’humour ce roman, on se demande comment nous réagirions face à une presque méchante telle que Florence. 

On aurait aimé en connaitre plus de la vie de cette féministe envers et contre tous. 

On reste sur notre faim car trop court.

 

L'avis de Cathulu

22 septembre 2015

Le rendez vous annuel de l'expo en plein air dans le parc du château de Seneffe, cette année c'est photo (première partie)

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A suivre...

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21 septembre 2015

Hello l'automne

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20 septembre 2015

Et c'est dimanche...

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18 septembre 2015

Pour oublier la grisaille

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17 septembre 2015

Les gens dans l'enveloppe d'Isabelle Monnin

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Au départ, il y a le lot de photos acheté à un brocanteur via internet. Des polaroids, silhouettes figées dans l’instant, des hommes, des femmes mais surtout cette petite fille.

Imaginer leur histoire, leur donner les prénoms. La petite se nommera Laurence.

Isabelle Monnin imagine que la maman de Laurence, Michelle est partie, comme cela un beau matin. Elle est partie vers l’Argentine avec son amant laissant le père Serge en tête à tête avec sa petite fille.

Laurence est solitaire, elle ne pense qu’au retour de sa maman et le père sombre dans la tristesse.

Les étés au camping, les séjours chez les grands-parents à la campagne. 

Laurence grandit et décide de prendre son envol, là bas, à la recherche de sa mère.

Dans cette partie roman, la vie de trois générations de femme Simonne, Michelle, Laurence. Les récits s’entremêlent entre rêve et poésie. 

 

Ensuite, l’enquête pour retrouver ou découvrir ce que sont devenus ces visages, sous forme de journal.

Grâce au recensement d’un clocher sur internet qui se recoupe avec celui qui se profile sur une photo, Isabelle Monnin découvre que ce ne peut-être qu’à Clerval. 

 

Elle va interroger les vieilles personnes du village. Les broussailles deviennent sentier et le sentier se transforme en chemin qui la mène vers cette petite fille et qui se nomme réellement Laurence.

 

Etrangement, dans le roman Michelle a quitté Serge car elle s’ennuyait, elle ne voulait pas de cette vie dont chaque instant ressemble à l’autre. La maman de Laurence a quitté également Michel par ennui. A travers les visages Isabelle Monnin a décelé des failles pas totalement réinventées.

 

Pour clore, un cd imaginé par Alex Beaupin pour que les gens de l’enveloppe ne se perdent pas dans le temps, que leur vie ne s’arrête pas au bord usé des polaroids. 

 

Et derrière les lignes, l’ombre de la soeur disparue d’Isabelle Monnin.

 

 

Il y a l’écriture d’Isabelle Monnin qui est si belle, si émotive. Les vies imaginées et les vraies vies qui se répondent. 

Pas de voyeurisme, juste un désir de tendre le regard vers les autres. 

 

15 septembre 2015

Les stries du temps

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