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Les couleurs de la vie
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18 septembre 2009

Quoi de neuf petit homme Hans Fallada

Bichette et le Môme se sont rencontrés aux bords d'une dune. Ils s'aiment dans cette république de Weimar où la vie n'est pas facile.

Lorsque que Bichette annonce qu'elle attend un bébé, le Môme décide de l'épouser. Il loue un appartement à une vieille dame, où plutôt une chambre avec cuisine commune. Malheureusement, le Môme perd son travail et contre mauvaise fortune, ils partent vivre chez la mère du Môme.

Le Môme retrouve du travail grâce à Jachman l'ami de sa mère. Tout va bien, il aime vendre dans ce magasin de confection. Sa paie n'est pas énorme mais Bichette ne lui lâche pas la main. Tout va bien ...jusqu'au jour où un collègue prétend que sa femme a mis une annonce dans un journal. Le Môme découvre avec horreur la vie de débauche de sa mère car c'est elle qui a passé l'annonce.

Le couple déménage en cachette car Bichette à découvert un appartement bizarre, pas très grand mais ils seront enfin chez eux. Bichette resset les contractions : le Mouflet a décidé qu'il était temps de naître.

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J'ai découvert cet auteur avec "Seul dans Berlin" que j'avais beaucoup apprécié.

Ce deuxième roman est tout aussi agréable. L'auteur nous conte la vie si difficile durant la période d'avant guerre lorsque la crise s'était installée en Allemagne. Par moment, pointe le nom nazisme mais très rarement.

Une très belle histoire d'amour entre un homme et une femme qui virevoltent dans leur misère quotidienne grâce à leur amour. Ils se soutiennent l'un l'autre. Quand on est deux, la vie semble moins fragile.

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10 septembre 2009

Challenge1% Quelque chose en lui de Bartleby Philippe Delerm

'Arnold Spitzweg aime Paris. Lui qui est originaire du bas-rhin n'est pas déçu d'y vivre. Il apprécie son odeur même polluée. Bref il s'y sent comme un poisson dans l'eau.

Son travail à la poste ne le dérange pas. Ses collègues se moquent parfois gentiment de lui mais sans méchanceté. La matin avant le travail, il achète son journal, s'assied sur un banc et savoure l'instant.

Sa solitude lui convient très bien. Le dimanche, il déambule dans un quartier qu'il apprécie. Il regarde, il observe les autres.

Il relit certains passages de ses livres préférés. Il écoute de la musique. Il assiste même à des concerts.

Sa liaison avec une de ses collègues n'a pas duré longtemps. Il est revenu à sa solitude sans amertume.

Parfois, il repense à son amour de jeunesse jamais avoué, Hélène qui vit là bas dans le bas-rhin, dans leur village.

Arnold Spitzweg a succombé à l'engouement de tout le monde. Il possède un pc portable, oh un petit!

Il a même ouvert un blog...

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Depuis combien de temps n'avais je pas lu Philippe Delerm ? J'en ai zappé beaucoup de ses livres.

Bien m'en a pris de me laisser à nouveau tenter. J'aime ses petites phrases, ses chapitres courts, sa manière de décrire un personnage comme l'on en croise tous les jours. De la joie entre chaque mot, un sourire en lisant certaines phrases. Un petit livre qui apporte de la douceur.

'Le meilleur dans les journés les plus chaudes, c'est le petit matin. Cette fraîcheur qui va persister de l'aube jusqu'à la lumière. Cette certitude aussi que la journée sera belle,  qu'on pourra même se payer le luxe de se mettre à l'abri, de tirer les persiennes, de choisir le côté de la rue à l'ombre"

challenge_du_1_litteraire_2009 Note : 4/5

9 septembre 2009

Challenge 1% Belle Epoque Kate Cambor Le jeu de l'ange Carlos Ruiz Zafon

Trois enfants : Jeanne, Léon et Jean Baptiste. Jeanne est l'adorée du grand poète Victor Hugo. Ayant perdu son premier fils, Léopoldine noyée et Adèle enfermée dans un asile, Hugo s'attache à ses petits enfants Georges mais surtout Jeanne.

Une famille toute aussi illustre habite à deux pas des Hugo, les Daudet. Léon joue souvent avec Jeanne et Georges. Il observe la déchéance de son père Alphonse, malade de la syphilis et soigné par le prodigieux Jean-Martin Charcot, admiré par Freud. Charcot soigne l'hystérie à la Salpétrière.

Charcot à un fils Jean Baptiste qui rêve de mer et voyage mais dans la famille Charcot, on doit être médecin comme le père alors sans gaîeté il entamera des études de médecine avec succès tandis que Léon lui les abandonnera.

Les trois enfants ont grandi. Léon et Jean-Baptiste sont amoureux de Jeanne. Après la mort de son grand-père, étouffant dans sa vie de famille, la jeune fille répond positivement à la demande de mariage de Léon. Mariage qui ne durera pas longtemps, le temps d'avoir un enfant, de se de disputer, jusqu'au divorce car depuis 1883, les femmes peuvent divorcér. Jeanne va vivre chez sa mère avec l'enfant, elle qui rêvait de liberté.

L'affaire Dreyfus est déclenchée. Léon fait parti des anti et se déclare antisémite.

A la mort de Jean-Martin Charcot, Jean-Baptiste décide enfin de vivre ses rêves. Il va réaliser un voyage vers l'antarctique sur le Français. Il est le second époux de Jeanne. Leur mariage est merveilleux mais Jeanne ne s'intéresse aucunement aux rêves de son mari. Jeanne profite de l'absence de son mari pour demander le divorce.

Léon se remarie avec Meg, fille d'un riche industriel. Il va créer l'action française ainsi que le journal du même nom. Sa femme aime la politique autant que lui, étant bien positionnée dans le mouvement Royaliste, dont Charles Mauras, l'écrivain fait partie. Léon n'aura de cesse de vitépurer contre les juifs, les allemands..etc. Un grand malheur s'abattra sur leur couple quand leur fils Philippe se suicidera. On ne saura jamais s'il a été assassiné ou suicidé comme tout le laisse croire. Philippe avait décidé de devenir anarchiste. Le vent tourne peu à peu pour Léon et il devra s'exiler quelques années.

Jean-Baptise quant à lui va épouser sa cousine germaine Marthe qui va le seconder dans ses aventures. Il mourra lors d'une de ses expéditions durant le naufrage de son navire.

Jeanne se mariera pour la troisième fois avec le beau fils de Ferdinand de Lesseps. Un mariage heureux qui se terminera trop vite par la mort de son époux.

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Une épopée qui commence à la fin du 19ième siècle, se terminant après la seconde guerre mondiale. Trois personnages hors du commun qui ont traversé le passage d'un siècle à l'autre.

Un fresque historique de ces années en compagnie de Victor Hugo, Zola, les frères Goncourt, Marcel Proust et tant d'autres.

Un livre qu'on lit comme un roman. Un délice quand on aime la période de la Belle Epoque.

challenge_du_1_litteraire_2009Note : 4/5

9782221111697 J'avais abandonné "à l'ombre du vent du précédent auteur". Je m'étais promis de terminer le deuxième mais rien à faire, je n'accroche pas. Tout le roman se déroule dans la ville de Barcelone froide, pluvieuse, noire. J'avoue que j'ai passé des pages et que je n'ai rien compris à la fin de l'histoire. Un bon livre de suspens sans plus que j'ai abandonné dans le train afin qu'il découvre meilleur lecteur....

31 août 2009

Challenge 1/% Le club des incorrigbles optimistes Jean Michel Guenassia

arton13964_ff37dPoussez les portes du Balto, vous ferez la connaissance de Michel, le roi du baby foot. Vous remarquerez d'étranges silhouettes qui se dirigent vers le fond du café derrière une petite porte. Peut-être aurez-vous la chance de croiser le regard de Sartre et d'entendre le rire de Kessel.

Michel est adolescent. L'école ce n'est pas vraiment sa tasse de thé et surtout pas les maths. Son père de milieu ouvrier a épousé la fille de son patron d'où tension entre la famille Morini et les Delaunay purs burgeois.
Michel vit le plus possible hors de la maison. Il passe son temps au Balto, admire Pierre qui lui fait découvrir le rock, est un lecteur invétéré : quand il découvre un auteur, il doit lire tous ses romans l'un à la suite de  l'autre. Détail important, Michel lit dans la rue et même durant les cours. La photo est également une de ses passions.
Il se situe entre un grand frère Franck et une petite soeur Juliette, qui est une vrai jacasse.

Très intrigué par ces hommes qui se dirigent vers la petite porte du Balto, Michel décide d'en passer le seuil. Il fait la connaissance des hommes qui font partie du club des incorrigibles optimistes. Il découvre petit à petit que ces hommes sont tous des exilés. Ils ont fuit l'est pour continuer de vivre : réfugiés politiques. Seul Léonid a décidé de s'enfuir à l'ouest par amour. Ce club est un club de joueurs d'échec. Michel va les découvrir, les aimer, leur confier ses peines et ses joies, comme s'ils formaient sa véritable famille.

Ce club cache un secret....

L'auteur nous raconte la vie d'un adolescent durant les années de conflit en Algérie ainsi que celles des différents membres du club. Les chapîtres se croisent et s'entrecroisent entre le présent de Michel et le passé de ces expatriés.
Il ne faut surtout pas oublier que l'histoire se déroule durant les années froides lorsque USA et URSS étaient en conflit larvé
.

Conquise est le mot pour le premier roman de cet auteur. Pas un moment d'ennui et pour moi qui adore tout ce qui est historique, politique et économique, un vrai moment de bonheur à le lire.

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Note : 4/5

30 août 2009

Je lis

"Je ne connaissais ni le titre, ni l'auteur de ce roman. Je l'ai feuilleta et me suis arrêté au hasard sur un paragraphe. J'ai lu trois fois dix lignes à cinquante pages d'intervalle. Il y a dans la lecture quelque chose qui relève de l'irrationnel. Avant d'avoir lu, on devine tout de suite si on va aimer ou pas. On hume, on flaire le livre, on se demande si ça vaut la peinte de passer du temps en sa compagnie. C'est l'alchimie invisible des signes tracés sur une feuille qui s'impriment dans notre cerveau. Un livre, c'est un être vivant. Les gens, rien qu'à les voir, vous savez à l'avance si vous serez leur ami"

Jean Michel Guenassia.

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27 août 2009

Challenge 1 % Bonheur fantôme Anne Percin

Inscrite au challenge 1%,  organisé par Levraoueg, j'ai débuté cette rentrée littéraire avec beaucoup d'optimisme.

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Il a tout abandonné à  28 ans. Sa vie de modèle, son amour pour R afin de se retrouver dans une maison de campagne près du village de la Flèche. Sa voisine Paulette, a plus que l'âge de raison, veuve, elle continue de faire tourner sa ferme vaille que vaille. Lui il a décidé de devenir brocanteur. Il vit selon le gré du temps tout en rêvant de la biographie qu'il aimerait tant écrire. Biographie du peintre Rosa Bonheur.

Il pense, il ressasse, il remâche, le passé. Ce jumeau tué dans un accident de voiture à l'âge de 10 ans. Une blessure qui ne se referme pas. Son homosexualité. Son amour pour R qui débarque sur sa moto sans. prévenir..

Il tente de se reconstruire à l'abri de la nature, au milieu de ses chiens et de ses chats.

J'ai pensé un moment l'abandonner,bien m'en a pris de perséver car la fin du roman est un très bel hymne à l'amour.

Anne Percin manie la plume entre humour et poésie. On passe de l'un à l'autre sans cesse  avec une tendresse cachée pour son personnage.

Aimant la peinture, quelle joie de découvrir la vie,racontée par le propre personnage, de la peintre Rosa Bonheur,qui était également homosexuelle. Grâce à Anne Percin, j'ai appris avec suprise qu'en fait pour porter le pantalon, les femmes devait en faire la demande légalement afin de ne pas être poursuivie pour déviation.

artwork_images_425087339_301317_rosa_bonheurPeinture de Rosa Bonheur

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Portrait de Rosa Bonheur

"Quand je pense aux villes où j'ai grandi, vécu, été heureux, je me dis qu'en cet instant elles mènent leur petite vie de ville sans moi et que je ne leur manque pas, et qu'un jour il me sera donné de les retrouver. Elles auront changé peut-être, je ne reconnaitrai rien, envahi d'une nostalgie insoutenable, mais je serai de retour. Il n'y a rien à redouter. Ce qu'on laisse derrière soi ne meurt pas. Un lieu ne cesse pas d'exister parce qu'on n'y vit plus : cette idée à quelque chose de rassurant."

"Mais écrire ce n'est pas oublier. Ecrire ne console pas, écrire ne ment pas. Ecrire, c'est vivre, vivre, vivre, c'est exister encore plus, encore plus fort, et la souffrance, loin de s'effondrer, monte en puissance dans les poumons des mots et crie de toutes ses forces."

"En ce moment, je jardine. J'ai bêché la semaine dernière,, aujourd'hui j'ai installe des plants de fraisiers. Des stolons de chez Paulette. J'aime bien l'idée d'avoir chez moi les rejets de ses fraisiers, comme si ça allait me porter chance. Il y a fort à parier que je n'en récolterai que trois, trouées par les limaces. Mais j'en sens presque le goût dans ma bouche, un goût mêlé de terre, un goût de soleil et d'eau de pluie"

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Note : 3,5/5

25 août 2009

Redemption Falls Joseph O'Connor

Cela se présente comme un puzzle, dont les pièces sont toutes éparpillées. Peu à peu, on devine les contours, on assemble, tout devient clair.

La pièce centrale est James O'Keefe, Irlandais, condamné à mort dans son pays, évadé, vivant d'abord en Australie puis gagnant les USA où il va s'illustrer durant la guerre de Sécession, puis hai et abandonné comme gouverneur des territoires. Cette pièce colle à celle de Lucia qu'il a épousée. Elle le rejoint à la fin de la guerre dans ces terres arides. Leur couple n'en est déjà plus un après avoir été séparés de longues années.

De petites pièces glissent entre les mains sans  savoir où les placer. Eliza Dune Mooney qui parcourt à pieds les USA depuis la Louisiane pour retrouver son jeune frère. Cette dernière pièce qui est le pivot de l'histoire est déjà imbriquée dans celle de O' Keefe pendant qu'Eliza marche marche sans trêve.

Petit à petit le puzzle se découvre, chaque pièce trouve sa place, chacun suit son destin.

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J'ai découvert Joseph O Connor à travers son roman l'Etoile des mers où il retraçait la misère qui avait poussé bon nombre d'Irlandais à s'enfuir vers la terre promise.

Dans ce deuxième roman, les irlandais vivent aux USA et font partie de son Histoire avec la guerre de Sécession. Il est différemment écrit car c'est un mélange de lettres, de témoignages, de parties romancées mais tout aussi beau.

13 août 2009

Un fou ordinaire Edward Abbey

"J'ai maintenant parcouru soixante-quinze miles sans compter les petits crochets. Plus que cinquante. Déjà cinq jours au grand air, sant toît, sans mur. Une émotion aussi vieille que l'humanité, une essence sans nom, pulse dans mon coeur, coule dans mon esprit."

"Contraitement à la forêt ou à la côte,la montagne ou la ville, la plaine ou le maris, le désert n'importe quel désert, est toujours lourd d'une promesse d'imprévisible, de quelque chose d'à la fois inconnu et désirable, qui vous attend derrière le prochain coude de votre cayon, la prochaine crête ou la prochaine mesa, qui vous guette, tapi quelque part dans une ride des collines. Quoi, précisément ? Eh bien...une sorte de trésor. Une sorte de délice. Dieux ? Peu^-être. De l'or ? C'est possible. De la grâce ? Sans doute. Mais c'est encore quelque chose d'autre, quelque chose de plus, quelque chose de différent tout ca."

"En marchant, nous trouvâmes d'autres fleurs de printemps précoce, l'onagre écarlate et ses grappes de fleurs en trompette, et le mauve-globe aux tons corail. Des masses et des masses de fleurs. Des abeilles ivres, malades de bonheur zigzaguaient follemet de buisson en buisson, de fleur en fleur : c'était la fête de leur vie."

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Edward Abbey était un amoureux des étendues désertiques. Depuis sa tendre jeunesse, il a parcouru des milliers de kilomètres dans le sud ouest américain. Il pratiqua des métiers comme ranger dans les parcs naturels américains. Mort en 1989, il a été enterré dans le désert mais personne ne connait l'endroit exact.

Les éditions Galmeister éditent des livres remarquables d'hommes qui vous décrivent la nature avec un amour édifiant mais celui-ci est pour le moment l'un de mes préférés.

Edward Abbey vous entraîne dans le désert et par son regard vous y entrez d'une toute autre façon.

Il vous décrit la floraison des fleurs à certains moments de l'année et c'est magique...

Dans ma naîveté occidentale, j'imaginais que le grand canyon était encore à l'état sauvage. Point du tout, à un certain endroit, il y a été édifié un barrage et comme d'habitude, les conséquences écologiques sont multiples.

Ce qui est extraordinaire chez Edward Abbey, ce sont ses colères qui ne pas sont pas virulentes contre tel ou tel état de fait. Il s'insurge mais en sachant très bien que lui est dans le droit chemin et il n'en déviera pas d'un pouce.

Si je vous avoue que je ne vais pas arrêter ma lecture à ce livre mais continuer la route avec Edward Abbey dans d'autres lectures, vous aurez compris que j'ai été conquise.

3 juillet 2009

Jean Claude Bourlès Le grand chemin de Compostelle

Il existe deux légendes selon lesquelles, on aurait découvert le tombeau de l'apôtre Jacques à Compostelle. Légende ou pas, beaucoup de femmes et d'hommes se lancent sur la route qui mène vers Compostelle certains par croyance, d'autres par défi.
Jean Claude Bourlès et sa compagne vont tenter l'aventure. Ils partent de Roncevaux, sur le chemin emprunté par Roland. Très vite, les questions partent dans tous les sens. Vont-ils y arriver ? Mais sur le chemin de Compostelle vous croiser toujours d'autres pélerins qui vous poussent par leur ferveur et leur joie. Pas d'abandon, en route vers l'Espagne.
Ils vont traverser la Navarre, la Castille, la Léon et la Galicie pour joindre Compostelle. Leur périple va leur permettre de découvrir des paysages magnifiques, des êtres qui les acceuillent avec le sourire bien souvent. Mais tout n'est pas rose car après des kilomètres de marche, désirer se reposer et réaliser qu'aucun gîte, aucun hôtel n'est libre, il faut une volonté de fer pour continuer.
Lorsqu'ils arrivent à Compostelle, ils sont désemparés car oui la belle aventure est terminée...

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Grâce à ce livre, j'ai enfin appris pourquoi ce nom Jacques de Compostelle. Durant tout le récit de son périple, il nous enchante en retournant des siècles en arrière, nous faisant découvrir l'histoire de ce chemin célèbre.

Il ne porte pas le coquillage comme les autres pélerins car non croyant d'une part et de plus il ne part pas sur ce chemin en quête de pélerinage mais en quête de lui-même. Son récit est de temps en temps entrecoupé des notes du journal de Géraldine.

Un très beau récit qui vous emporte à travers une Espagne parfois étrange mais si belle à travers ses yeux.

De cet auteur, je possède également dans ma pile de livre en attente, une traversée de la Bretagne.

"Apprentissage de la distance, de l'espace et de solitude. Le pélerinage est par nature, acte de détachement, et peut-être plus encore de dépouillement. Cela commence avec l'organisation du sac. Premiers choix, premières séparations d'avec une partie de soi-même.L'individu qui se met en chemin n'a nul besoin de preuves pour exister puisqu'il est déjà dans un autre monde.Un monde où les notions de passé et d'avenir perdent leur valeur intrinsèque face à un présent dominé par les actes primordiaux que sont manger, boire et dormir. C'est de cette rupture et de la perte de repères qu'elle entraine que naît la "geste pélerine", cet aller vers la rencontre de l'autre, du corps saint, de l'esprit, de soi-même. Je me demande si le fait de savoir cela, rend les choses plus faciles"

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27 juin 2009

Le dernier américain Elizabeth Gilbert

En 1961, Eustace le grand (le père) attendait avec impatience ce bébé. Il allait apprendre tout ce qu'il savait à Eustace le petit, il serait aussi intelligent que lui. Mais voilà Eustace ne correspond pas au caractère de son père. Il ne sera jamais son double. Eustace préférait découvrir le bois derrière leur maison. C'est son père paradoxalement qui lui a appris tous les noms des feuilles d'arbres. Et leur mère encourageait cet amour de la liberté.

A 17 ans, ne pouvant plus vivre aux côtés de ce père qui ne cesse de l'humilier, il décide de partir avec son tipi fabrique de ses propres mains. Il va enfin vivre comme il le désire, avec la nature. Il va apprendre à se nourrir de ce que la nature offre, se coudre des vêtements en peau de daim.

Avec son ami Frank, il va parcourir les Apallaches à pied toujours sous le même précepte.

A 20 ans, il écrit son premier livre car il veut ramener les hommes sur la voie de la raison : vivre en communion avec la nature pour retrouver l'essentiel. Pour survivre il va donner des conférences dans les écoles. Les journalistes écrivent des articles sur cet homme des bois.

Etonnement, il commence des études universitaires, son tipi planté au milieu du campus. Il réussit mais son père ne lui envoie aucune félicitation.

Pour réaliser son rêve, un domaine dans les montagnes, il est obligé d'emprunter de l'argent à son père mais remboursable avec taux d'intérêt....

Ce domaine', l'île de la tortue, accueillera des enfants désirant découvrir la nature. Il va engager des apprentis qui iront par après répandre la bonne parole naturelle en Amérique car il est persuadé qu'il changera les hommes face à leur matérialisme.

Il va construire tous les bâtiments de ses propres mains.

Avec son frère et une amie, il va parcourir des kilomètres, son but la Californie.

Une de ses conquêtes va participer à un voyage en chariot à travers les plaines.

Un homme incongru dans notre monde....

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Ne vous imaginez pas qu'Eustace Conway est un doux rêveur. Loin de là, il sait ce qu'il veut.

Il est très attachant d'un côté et de l'autre très énervant. Il ne comprend pas pourquoi les femmes qu'il aime le quitte, pourquoi les apprentis s'en vont après quelques mois. Ses frères et soeur l'aime mais essaient de rester loin de lui car le problème d'Eustace c'est d'être un chef dans l'âme. Il exige de chacun d'être comme lui mais voilà chaque humain est différent.

J'avais aimé le premier livre traduit d'Elizabeth Gilbert. Aucun déception avec ce deuxième.

A travers la vie et les paroles d'Eustace Coway, il y a des réflexions qui titillent vos neurones. Il est inutile de dompter la nature selon ses désirs il faut vivre en harmonie en l'aimant, en la choyant et non pas en la détruisant comme nous le faisons depuis des années. La nature est notre mère nourricière ne l'oublions jamais.

Un homme étonnant....et surprenant.

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Le sitede l'auteur

Le site de l'ïle de la tortue

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