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Les couleurs de la vie
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18 juin 2013

Promenons nous dans les bois de Bill Bryson

Bill Bryson ayant posé ses valises avec sa famille dans le New Hampshire découvre non loin de chez lui le début d’un sentier, ce n’est autre que que le sentier des Appalaches ou AT. qui s’étend sur plus de 3500 kilomètres et longe la côte est des USA tout en traversant 14 Etats.

 Bon sang, mais c’est bien sur, cette randonnée est faite pour lui.

Alors j’ai pris ma décision. Un peu étourdiment, j’ai fait part de mes intentions autour de moi : j’en ai informé mes amis, mes voisins, j’en ai parlé avec assurance à mon éditeur; bref, j’ai divulgué la nouvelle parmi tous ceux qui me connaissaient. Puis j’ai acheté des livres et discuté avec des gens qui avaient déjà vécu l’expérience, en totalité ou en partie. Progressivement, je prenais conscience que ce projet dépassait- et de loin- tout ce que j’avais entrepris auparavant.

 Première étape: acheter le matériel adéquat. 

Deuxième étape : lire tous les dangers qui vous guettent durant ce périple : attaque des ours en grand nombre surtout.

 Troisième étape : trouver un compagnon pour ce long voyage.  Un seul répond à l’appel : Katz qu’il n’a plus vu depuis 25 ans.

 Le jour du départ, rendez vous est pris avec Katz.

 «C’était une vision saisissante : il avait incroyablement grossi depuis notre précédente rencontre. Il avait toujours été plutôt rondelet, mais maintenant, il ressemblait à Orson Welles après une nuit agitée»

 Et le 09 mars c’est parti. 

Katz étant à la traine, Bill le distance peu à peu et ce sera ainsi tout le long du trajet, se réjoignant de toute façon à un moment ou a un autre. 

 Mais Katz pour alléger son sac, va balancer la plupart de ses affaires

 La grande randonnée peut enfin vraiment débuter durant de longs kilomètres dans les forêts.

 «Même si vous vous dites que c’est ridicule, vous ne pouvez jamais vous débarasser de l’impression d’être surveillé. Vous vous exhortez à rester serein - ce n’est qu’une forêt, enfin-mais en vérité vous êtes plus nerveux que Lucky Luke avec un six coups à la main»

 Durant leur voyage, ils vont croiser quelques randonneurs comme eux mais la pire ce fut Mary Ellen.

 « Je sais depuis longtemps, qu’il est dans les desseins de Dieu de m’obliger à passer un moment avec chacune des personnes les plus crétines de la planète : Mary Ellen était la preuve que même dans les Appalaches, je ne serais pas épargné»

 Ils prendront vite la fuite pour ne plus la supporter. 

 

De sentiers en sentiers, de sommet en sommet, de refuge en refuge, (certains ouverts à tout vent) de campement en campement, ils cheminent jusqu’au moment où la neige va faire son apparition

 Repli avec d’autres randonneurs vers une bourgage ennuyante au plus haut point pour repartir de plus belle.

 

Je ne vais pas faire le résumé de tout le livre car vous n’auriez plus rien à découvrir.

Après le premier périple avec Katz, Bill Bryson, a parcouru d’autres kilomètres seul car la marche lui manquait. 

 

«L’ascension s’est avérée dure suffocante, interminable mais elle en valait la peine. La cime dégagée, fraîche, ensoleillée, était coiffée d’une grande bâtisse construite dans les années 1930 par les infatigables et non moins incontournables ingénieurs du Civilian Conservation Corps. 

 Deuxième rendez vous était pris avec Katz pour une nouvelle étape dans le Maine

 «Randonner sur le sentier des Appalaches est la chose plus dure que j’aie jamais faite de ma vie et la section du Maine est sans conteste la portion la plus dure de l’AT a un degré que je n’aurais jamais pu imaginer.

 Rochers, rivières, arbres, chaleur rien ne leur est épargné durant le second duo. La plus belle rencontre fut celle d’un orignal qui est venu s’abreuver en même temps que Bill. 

 «Tu veux rentrer? ai-je demandé

Il a réfléchi un moment

«Ouais, je veux rentrer»

«-Mois aussi-»

C’est ainsi que nous avons décidé de quitter ce sentier sans fin et de ne plus faire semblant d’être des hommes de montagne»

 

Byll Brison peut dire : oui moi j’ai fait le grand AT

 9782228907507 

 

Bill Bryson est irrésistible dans ses récits teintés d’humour.

Tout en nous faisant rire ou sourire, il nous explique l’historique du sentier des Appalaches

ainsi que des bourgades qu’il découvre.

Si vous aimez la nature, les randonnées et surtout l’humour, à lire absolument.

 

 

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30 mai 2013

Dalva Jim Harrison

dalva

 

Dalva, a du sang sioux qui coule dans ses veines de par son arrière-grand-mère. 

N'ayant pu supporter qu'un jeune se fasse abuser par son oncle, elle est obligée de fuir dans la ferme familiale afin de se soustraire aux menaces de cet homme. 

Dalva a perdu son père, elle en garde de beaux souvenirs liés à sa petite enfance. Adolescente, elle tombe amoureuse d'un indien Duane, très sauvage de caractère. Amour très mal vu par Naomi sa mère, car elle apprend par la bouche de son grand-père que Duane est le fruit de l'adultère entre son père et une indienne mais Naomi sa maman n'en sait rien. De cet amour impossible, va naitre un bébé que Duane abandonne sous la pression de la famille dès la naissance. 

Elle poursuit ses études, travaille dans le social et n'a qu'une idée en tête, retrouver Duane. 15 ans plus tard, elle le piste et tous deux se marient mais Duane revenant du Vietnam et malade, décide de se suicider avec son cheval en partant en haute mer.

Dalva a un mal qui la ronge : avoir abandonné son fils. Elle espère tant un jour découvrir son visage, lui parler et l'aimer.

Pendant que Dalava se bat contre son mal être, Michael, prof d'université, a accès aux archives de l'arrière grand père de Dalva, ce dernier a vécu près des sioux et derrrière la façade de cette famille riche et bien pensante, se cache un très lourd secret que le journal va dévoiler.

 

Jim Harrison fait partie des écrivains américains que j'adore. Après Légendes d'automne, ce deuxième roman est tout aussi beau.

En paralèlle à la vie de Dalva, ils nous retrace ce que fut la vie des sioux à partir de l'arrivée des blancs et leur extermination voulue et pensée.

En arrière plan, la nature que Jim Harrisson sait si bien décrire. 

J'aime les romans de Jim Harrison parce que certains écrivains vous parlent plus que d'autres tout simplement.....

 

 

 

 

25 avril 2013

Des nuages et des tours de Dominique Fabre

Durant cinq années, Dominique Fabre ecrivit des chroniques dans le Matricule des Anges et c'est un pur délice.

"En plus du beau temps, on a des oiseaux dans les arbres.Je les entends en prenant le PC2, à sept heures et demie du matin, le soir aussi quelquefois.J'aime quand le monde vous donne l'envie de le regarder en face. Des ouvriers ont taille le grand peuplier qui faisait de l'ombre  chez moi, harnaches comme des alpinistes, en se marrant. Sur les platanes géants en face du foyer pour migrants du boulevard, j'ai vu déjà deux-trois bourgeons. Les gens regardent parfois les platanes incrédules, est-ce que ça va tenir, est-que c'est parti pour de bon ? Aimer les arbres."

 

9782823601541


Dominique Fabre parcourt son quartier dans le XIIIème. Tour d'Ivry, rue du Château des Rentiers. La population y est cosmopolite : chinois, roumains, maliens, des humains qui tentent de s'en sortir. Les expulsions qui surviennent certains jours. Des femmes et des hommes qui vont et viennent, La misère rode également sur les trottoirs et prend des allures de danseuse.

A travers les vitres,on cotoie la vie de ses voisins. Le couple de naturistes, la jeune fille qui allume des bougies dans tout son appartement.

Parler avec les autres, les regarder, les rêver. Comment imaginer qu'un jardinier fasse grandir ses plants uniquement pour les voir crôitre, il ne les mange même pas. Le gardien qui vit par procuration virtuelle. 

 

"Tous ces endroits qui nous attendent et qui ne demandent qu'à nous parler, jour et nuit.Je suis rentré en partie à pied et, comme si j'avais déjà fini ma journée. à 7 heures du matin, j'ai pris un tramway bondé, avec des tronches de cake et mal lunées. Paris ne se réveille jamais de la même façon"

 

Parfois, les souvenirs se font plus forts, retour dans le quartier de son enfance, retour sur les lieux de l'enfance de ses fils. Et c'est le bourdon. 

Dans ce passé, il y a le Chili et ses amis japonais. Les vacances en famille, les rires, les rencontres littéraires.

"Souvent, on ne voit bien que dans ses souvenirs. Nous n'allons pas disparaitre de si tôt, mais nous habiterons dans une grande ville conçue comme une société anonyme, avec des soldes deux fois par an"

Dominique Fabre aime les êtres qui l'entourent, ils les racontent avec tellement d'amour, qu'on ne peut résister. 

23 avril 2013

Immortelle randonnée de Jean Christophe Rufin

Encore un livre sur Compostelle, me direz vous. Mais racontée par Rufin, je ne pouvais qu'être tentée. 

Ayant dévoré quelques années auparavant Globalia du même auteur, je savais que je serais conquise.

C'est par le chemin du nord, en partant d'Hendaye que le pélérinage débute. Chemin moins fréquenté donc plus apte à plaire au pélerin qu'est Rufin.

Il préfère dormir dans sa petite tente que de se fondre dans la promiscuité entre pélerins dans les relais mais surtout il fuit le ronfleur qui l'empêchera de se réposer.

On pourrait penser au début,  que le récit sera humoristique, point n'en faut, c'est le cheminement du pélerin et sa transformation que l'on découvre.

Paysages, portraits d'autres pélerins, enthousiasme, découragement, obsession de tout ce qui se rapporte à la foi, état Boudhique, le marcheur se transforme au fil des kilomètres et nous entraine dans un voyage surprenant. Transformation physique autant que de la pensée. Le marcheur passe d'ailleurs par un état boudhique. 

"Délivré de cette ultime dernière enveloppe protectrice, le pélerin que j'étais à l'orée de cette troisième semaines, était enfin nu, prêt à accueillir la vérité du chemin. J'avais repoussée, les rêves, les pensées, enfin la foi. Que me restait-il après ses mues successives ?J'allais bientôt le découvrir tandis que la pente se faisait plus rude et l'air plus vif"

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 Aifelle en parle bien mieux que moi.

Etonnement, après avoir refermé le livre, j'ai eu une envie terrible de relire les déferlantes. Les chemins de Compostelle nous ramènent-ils à nos bonheurs ?

 

21 mars 2013

22/11/1963 de Stephen King

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Si l’on vous proposait d’empêcher l’assassinat de Kennedy en retournant dans le passé, cela vous tenterait-il ? Imaginez que l’on peut modifier le futur, cela vous fait-il rêver ? 

Mais changer un événement du passé sera t-il positif ou négatif pour le futur ? A chacun son opinion selon ses rêves....Sans oublier l'effet présupposé papillon...

 

 

 

J’avoue que depuis longtemps j’avais abandonné les romans de Stephen King : les héroines style Carrie, les voitures appelées Christine, les fous de Shining oui quand j’avais 20 ans mais peu à peu je me suis intéressée à d’autres nourritures livresques.

Si j’ai saisi ce roman, c’est pour mon amour éhonté de la famille Kennedy malgré ses turpitudes et un amour inconditionnel envers Jackie. Bien m’en a pris, je n’ai pas lâché ce pavé avant de l’avoir terminé. 

 

En résumé, Jack vit avec ses chats, il est séparé de sa femme Christie qui était alcoolique. Il gagne sa vie comme professeur en donnant des cours pour adulte. 

 

Il a l’habitude en 2011 d’aller se nourrir de hamburger chez Al qui tient un établissement pas très sélect mais qui lui plait.

 

Un soir, Al lui téléphone et lui demande de venir absolument chez lui. 

 

Jack découvre un homme malade qui commence à lui parler d’un voyage dans le passé. Incrédule d’abord, Jack curieux se laisse tenter et passe par ce que Al appelle le terrier.

 

Il parait qu’un homme l’attend à la sortie de ce terrier et Jack doit absolument lui donner un demi dollar pour avoir la paix. Cet homme port une carte jaune.

 

Jack pose ses pieds sur ce qui ressemble à des marches, sent une chaleur et il arrive dans sa ville en 1958. 

 

Lorqu’il fait le voyage inverse, Al lui explique que peu importe le temps qui passe dans le passé, dans le présent, il ne dure que deux minutes. Mais que surtout, s’il retourne, il rencontrera les mêmes gens, vivra les mêmes scènes car le compteur se remet à zéro à chaque fois.

 

Al persuade petit à petit Jack d’empêcher le meurtre de Kennedy. Jack a d’abord un autre projet : sauver la famille du concierge de l’école Harry.  Ce dernier suit des cours adulte pour décrocher son certificat, ce qu’il obtiendra, mais dans une rédaction, il raconte le massacre de toute sa famille par leur père le soir d’Halloween.  Jack veut absolument les sauver et donc décide de repartir dans le passé. 

 

Sa mission réalisée, il revient en 2011 mais pour constater qu’Harry va mourir au Vietnam. Un échec pour Jack. 

 

Un soir, il retrouve Al suicidé alors il décide de repartir vers 1958 pour à nouveau sauver Harry, mais surtout suivre les pas de Lee Harvey Oswald. Al lui a laissé de l’argent de l’époque, des notes sur le meurtrier de Kennedy.

 

Jack s’en va pour de longues années dans le passé. Il ne sait pas encore qu’il va y rencontrer le plus grand amour de sa vie.....sous forme d'une jolie bibliothécaire

 

Je ne vous en dira pas plus de ce magnifique voyage dans USA made in 1958 du temps ou les Ipod, les Epad et tuti quanti n'existaient pas..ce roman vaut un grand détour ....

 

 

 

 

 

 

 

 

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26 février 2013

Nouilles froides à Pyongyang Jean Luc Coatalem

Il était une fois, un pays où régnait la dynastie des féroces Kim Jung. Pour assouvir leur soif de pouvoir, ils avaient décidé que le peuple devait leur obéir en tout car seuls les Kim Jung savaient ce qui était bon. Pour ce faire, ils décidèrent que les téléphones portables, internet ainsi que les programmes tv occidentaux devaient être interdits. 

Il était une fois un  pays, où l'on plantait des fleurs en plastique et en tissu, où le marathon était roi mais surtout pratiqué à l'envers. 

Il était une fois un  pays, où le peuple était divisé en trois catégories : les bons maîtres et leurs vassaux sur le premier échelon, les moutons de panurge sur le deuxième et tout en bas les mauvais, ceux qui n'écoutaient pas ou qui désobéissaient.

Il était une fois un pays, où l'on avait inventé un nouveau tissu, le vinilon.

Il était une fois un pays où l'engrais chimique n'existait pas mais bien celui des humains. Un pays sans voiture ou alors très peu. Un pays où le peuple mourait de faim.

Il était une fois mais malheureusement ce n'est pas un conte. Il était la Corée du Nord.

 

 lPour pénétrer dansce  pays ultra fermé par crainte d'épidémie occidentale, Jean-Luc Coatalem s'est fait passé pour un agent touristique muni d'un faux passeport. En sa compagnie, Clorinde, dandy de surcroit, qui n'a jamais été plus loin que le Languedoc mais un petit voyage le tente. Il n'oublie pas d'emporter ses tomes de la pléiade. On est dandy jusqu'au bout de lecture.

9782246801283

 

A l'arrivée à l'aéroport, les gsm sont mis sous un plastic. Un autre touriste voit son I pod dévissé car il pourrait contenir une bombe. Mais ce qui frappe le plus Jean-Luc Coatalem c'est le silence dans la rue : pas de trafic car pas d'auto. Rien comme horizon, pas de café, pas de librairie, rien, le vide intégral.

Affublés de trois guides que l'auteur nomme Kim 1, Kim 2 et Kim 3, ils sont obligés de suivre le parcours de visites que leur offre leurs guides et qui ne ressemble en rienà celui  décidé par l"agence de voyage au départ.

Ils logent dans des hotels où la nourriture est plus partiate, les toilettes débordent ou ne fonctionnent pas. Ils sont parfois les seuls voyageurs dans ces étranges endroits Prendre un bain tient de la gageure et l'électricité est coupée trés tôt en République.

Le peuple, ils ne le verront que très peu. Tout est organisé pour qu'ils ne communiquent pas. Et si d'aventure, Jean Luc Coatalem tente une approche, on s'éloigne très vite. La terreur règne en maitre dans ce pays. 

Le récit du voyage est décrit d'une manière humoristique car il en faut pour tenir le coup dans ce pays où beaucoup survivent. 

La Corée du Nord est refermée sur elle même depuis plus de soixante ans. Le trente huitème paralèlle est le no mans land entre son voisin et frère du Sud. Pour combien de temps encore ? Car malgré la vigilence des Kim Jung, certains ont accès à ce qui se passé à l'extérieur de la bulle qu'on a forgée autour d'eux. Malheureusement la Corée du Sud verrait d'un très mauvais oeil cette horde de millions d'êtres humains déferlés dans leur pays. Qu'en ferait-il ? 

En attendant, la majorité du peuple survit grâce au marché noir, ne sachant pas ce qui déroule derrière leur frontière car là bas ce sont des mauvais qui ne leur veulent que du mal. Un peuple abandonné du reste du monde.

 

Si vous aimez la peinture, il faut lire absolument "Je suis dans les mers du Sud" qui relate la vie de Gauguin.

 

 

 

22 février 2013

Le dernier d'entre nous Neil Gordon

En 1996, Izzy, dite Isabel, est abandonnée dans une chambre d'hotel par son père. Il n'a que ce moyen pour éviter que la maman de la fillette n'obtienne sa garde. 

Jim Grant; avocat brillant gauchiste, ouvre la porte laissant sa petite fille au milieu de ses rêves. La porte refermée, il redevient ce qu'il a été depuis sa naissance. / Jason Sinai, activiste de The Waether Underground quand il ne voulait pas de cette société où les jeunes étaient envoyés au Vietnam pour défendre des valeurs mensongères.

Il n'y a qu'une femme qui peut lui permettre de pouvoir  'élever sa petite fille. Il doit la retrouver.

Isabel va grandir aux côtés de sa tante. Dix ans, plus tard, elle reçoit des mails, de son père, de ses amis, des femmes qui ont compté dans la vie de son père ainsii que d'un journaliste. Au fil des mails, toute l'histoire de ces femmes et de ces hommes lui est dévoilée.

Isabel est la seule à pouvoir sauver .cete femme que son père avait retrouvée dix ans plus tôt.

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J'ai longtemps hésité à choisir ce livre. Mon désir de lecture s'est réveillé quand j'ai lu que Robert Redford avait adapté ce roman au cinéma. Il devait y avoir une raison.

Personne ne sait dans ma famille de qui je tiens cet esprit de révolte depuis mon tendre âge. Un ancêtre sûrement m'a transmis cette vision du monde tel que je le vois. 

Neil Gordon nous entraine sur les pas d'anciens révoltés faisant partie de comite révolutionnaire durant les années 1969, c"était le temps des hippies et des jeunes partant vers la boucherie du Vietnam. 

Croyez-vous que le monde a changé, non il s'est empiré et les mêmes mensonges sortent de la bouche de tous les dirigeants près de cinquante plus tard avec encore plus d'outrecouidance 

 Ce livre ne contient pas que de la révolte mais de magnifiques histoires d'amour. Il n'y a aucune haine, il n'y a que de l'espoir parce que vous pouvez décider du monde dans lequel vous voulez vivre, tel qu'on veut nous l'offrir ou tel que vous désirez qu'il soit. C'est à vous de faire le choix. N'écoutez pas les belles voix des sirènes, écouter votre propre coeur et respirez la nature, 

Un véritable coup de coeur....

 

5 janvier 2013

J'ai réussi à rester en vie Joyce Carol Oates

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Quarante huit ans d'une vie, à deux et tout l'univers se fracture. Un rhume qui se transforme en pneumonie, en une semaine l'infection se propage. Ray Smith époux de Joyce Carol Oates meurt à l'hopital. Elle ne sera pas là durant ces derniers instants. Elle ne voudra pas le voir au funérarium. 

Seule, elle rentre seule dans leur maison. Chaque jour lui semble lourd : les lettres de condoléances, les cadeaux de condoléances, les appels des amis, tout lui semble trop lourd.  Ce journal qui arrive chaque matin et que Ray commençait à lire bien avant d'arriver à la maison, elle n'en veut plus. Elle résilie l'abonnement. Se sentir coupable d'être encore là sans lui.

Mais il faut tenter de continuer comme avant, quand il était là. Continuer à donner ses cours, donner des conférences. Ne pas comprendre d'arriver à mettre un pas devant l'autre. 

Tenter de trouver le sommeil mais s'abandonner aux somnifères et plus tard aux antidépresseurs même si on ne le désire pas. Imaginer le suicide mais combattre ce monstre qui se profile à certains instants.

Repenser à leur vie, lui l"éditeur, elle l'écrivain. Repenser à eux, et continuer à vivre. 

Lire le premier jet d'un roman qu'il avait voulu écrire avant d'être éditeur et comprendre qu'elle ne connaissait pas tout de lui.

Un jour, réaliser que l'on s'est endormie sans l'aide de somnifère.

La veuve a réussit à rester en vie.

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photos prises sur le net de Ray Smith et son épouse Joyce Carol Oates

 

Un véritable livre coup de coeur. Malgré la tristesse qui parfois s'en échappe, j'ai été accrochée . 

Tout en décrivant son état d'âme de veuve, Joyce Carol oates nous entraine sur le chemin de l'éditeur ainsi que de celle de l''écrivain.  Sa vie, leur vie faites d'instant de création, de rires et de respect l'un envers l'autre. 

Il aimait l'art, la poésie, son jardin.  Il était le mari de Joyce Carol Smith. Il s'appelait Ray Smith.

"Il y a les chaises de jardin que nous y avions apportées pour nous asseoir et déjeuner au soleil. Ray avait été touché quand j'avais fait cette suggestion-le jardin avait toujours été son territoire- il avait été heureux que je vienne l'y rejoindre.

Et les chats aussi- quand ils voyaient que j'étis dans le jardin avec ay et que nous bavardions ensemble, Reynard et Cherie y venaient à leur tour, comme indépendamment ll'un de l'autre.

Je veux penser que Ray était très heureux dans ces moments-là. Qu'ill ne pensait pas à la revue ni à la maison d'édition; qu'il ne pensait pas à des question financières, aux impôts ni à l'entretien de la maison ou du terrain, une occupation à plein temps.

Si l'espri de Ray est quelque part-il est ici."

 

17 novembre 2012

Home Toni Morrison

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"Confiès à ses soins, les haricots verts se courbaient, puis se redressaient pour faire savoir qu'ils étaient prêts. Les stolons de fraisiers vagabondaient, leurs baies rouge impérial luisant la pluie du matin. Les abeilles se rassemblaient pour sakuer l'Illicium et en boire le suc. Son jardin n'était pas l'Eden : il était bien plus que cela. Pour elle le monde, des prédateurs tout entier menaçait son jardin en rivalisant avec son alimentation, sa beauté, ses produits et ses exigences. Et elle l'aimait."

 


Frank s'enfuit de l'hopital où il est retenu malg'ré lui. Démobilisé de la guerre de Corée, il tente de retrouver ses repères.

Ayant reçu une lettre d'une certaine Sarah lui demandant de venir chercher sa soeur Cee, il ne peut que s'enfuir; Il faut absolument qu'il la retrouve, .rejoigne pour continuer à la protéger. . Sa petite soeur qu'il a abandonné pour aller se battre en Corée avec les copains.

Cee se meurt mais avant de la rejoindrer, il doit accomplir un long voyage avec ses frantômes. Dans les années 50, il n'est pas bon d'être noir. 

Frank sauvera Cee et la ramènera à la maison. 

 

C'est à travers ce merveilleux livre, que je découvre cette écrivain. Un véritable coup de foudre. 

Je pourrais vous en parler pendant des heures mais comment faire passer des émotions à travers des lignes. Une vrai gageure impossible à réaliser.

Lisez le tout simplement et vous serez emportée ....

 

7 octobre 2012

Nature morte Louise Penny

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Imaginez un petit village quebecquois durant la saison d'automne qui se nomme Three Pines. On peut y croiser une poétesse, un couple de gays tenant bistrot, antiquités et gîte, un couple d'artistes, une libraire seule noire du village. Tout ce petit monde vit en harmonie...enfin le pense car un meurtrier se cache parmi eux. 

C'est Jeanne qui va tout déclencher en décidant de montrer pour la première fois un de ses tableaux, Elle désire le présenter lors de l'exposition annuelle. 

Deux jours après, elle est assassinée. On pense d'abord que c'est un accident de chasse. Transpercée par une flèche.

L'inspecteur Gamache est dépêché sur les lieux. Aidé de son adjoint Beauvoir, il va démèler le noeud de l'affaire...

Coup de coeur pour ce roman. Une atmosphère d'automne, des personnages tous plus sympas les uns que les autres mais surtout comment ne pas résister à un inspecteur qui s'assied sur un banc et qui contemple le paysage ?

 

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