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Les couleurs de la vie
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20 juillet 2010

La traversée de sentiments Michel tremblay

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Il fait étouffant en ce mois d'août 1915 à Montréal. Maria Desrosiers se fait une joie de passer une semaine de vacances en compagnie de ses deux soeurs Teena et Tititte. Teena possède une petite maison à Duhamel dans les Laurentides. Là-bas, leur cousine Rosine et Simon son mar, élève le fils né hors mariage de Teena, Ernest.

Maria est heureuse mais sa fille Rhéauna voit d'un très mauvais oeil que sa mère puisse prendre des vacances sans elle et son petit frère Théo. Heureusement, les circonstances joueront en sa faveur et les voilàs tous partis vers Duhamel par voie de chemin de fer. Simon les attendra à la gare afin de parcourir les derniers kilomètres.

Au bout du voyage, Réuna découvrira une petite maison suspendue à flanc de rocher, des forêts de sapins et tout en bas un lac.

Les vacances peuvent commencer.

Troisième tome de la chronique de la famille Desrosiers. La traversée du continent m'avait enthousiasmée. Pas encore lu la traversée de la ville, je suis directement passée à ce dernier.

Michel Tremblay figure dans la liste des auteurs que j'adore. Son écriture poétique, son humour, son émotivité me plaisent énormément. Et cette envie de redécouvrir la nature qu'il nous transmet à travers ses lignes. 

"Rhéauna voudrait bien sûr que cela ne finisse jamais tout en se doutant que tant de bonheur étiré sur une trop longue période risquerait de devenir ennuyant. Elle a lu quelque part  que le bonheur doit se prendre à petites doses et se dit  qu'au moins, dans les moments difficiles, quand ils seront de retour à Montréal, elle aura des souvenirs à caresser."

"Elles regardent venir le rideau de pluie. C'est très beau. Surtout pendant les quelques secondes où il pleut déjà sur le lac et pas encore sur la maison. L'eau du lac est brassée, malmenée, piquée de gouttelettes de pluie, mais tout est encore sec autour d'elles. Le premier coup de tonnerre les prend par surprise. Surtout qu'il se produit en même temps que l'éclair. Le ciel explose en lumière blanche au moment où le tonnerre  accentuée par l'écho des montagnes, frappe le granit de l'autre côté du lac, et fait vibrer la maison."

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16 juillet 2010

Eclats d'enfance Marie Sizun

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Nos moments d'enfance ne sont jamais des souvenirs mais des fragments, des morceaux, des éclats comme le raconte si bien Marie Sizun. Eclats de bonheur, éclats de tristesse, éclats de honte....

Le je n'a pas sa place dans ce récit, Marie Sizun raconte la petite qui grandit seule après guerre avec sa maman, attendant le retour du père.

De retour, il a le temps de faire un enfant afin de mieux quitter sa femme. Ce deuxième enfant, un garçon sera un petit prince blond, vivant dans son monde.

D'aucuns raconteront leur enfance en se rémémorant la maison qui abritait ce temps merveilleux ou sombre .

La petite a vécu dans un appartement abrité dans  une villa à briques rouges, villa n'était que le nom car c'était un HBM ancêtre du HLM. Cette villa lui semble inaccessible pour se rappeler son enfance. Vivant dans le XXième arrondissement de Paris, les éclats voleront dans la mémoire en parcourant les rues, les kiosques, les allées, les détours formant un cercle autour de ce lieu d'enfance.

Impression d'être différente des autres sans père pour les accompagner, impression d'être différente avec cette pauvreté de vie.

Il faut du temps pour apprivoiser son enfance afin d'ouvrir la porte de la maison aux briques rouges, parcourir les pièces vides. Il faut du temps pour comprendre et accepter...les éclats....

"la maison merveilleuse, c'était une maison ancienne aux volets fermés, à la porte fermée, à la grille fermée. Une grande maison inhabitée dans un jardin devenu sauvage. Mais une maison qui n'avait rien à voir avec "la maison de la morte".Elle, au contraire, c'était une maison de vie. Une maison où l'on avait envie de vivre. L'enfant s'arrêtait souvent derrière la grille, pour la regarder."

"Bientôt, ce qui va aussi la séduire, elle si peu habituée à voir du monde, c'est la foule, la rencontre de tous ces gens, de cette multitude d'êtres différents, ceux qu'on croise dans les couloirs, ceux qui attendent avec vous sur le quai, ou dans les wagons, la découverte de ces compagnons de voyage, assis ou debout, immobiles, étonnants personnages, toujours différents qu'on a tout loisir d'observer?."

"La seule vue de la petite gare était une promesse de départ.

Fabuleux de savoir- quand bien même vous ne partiez pas-que le métro était là disponible si vous le vouliez, capable de vous conduire loin. Même si c'était déraisonnable. Même si ça n'était pas permis. Cette possibilité existait. Vous était offerte. Il suffisait d'un ticket"

14 juillet 2010

Winter Rick Bass

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J'avais déjà eu la joie de lire Rick Bass qui racontait sa montagne dans "Le livre de Yaak" Tombée sous le charme, j'ai à nouveau ressenti ce bonheur à travers les lignes de Winter.

Rick Bass nous décrit la recherche d'une maison, leur maison, celle qu'il habitera avec Elisabeth et les chiens. Leurs premières recherches n'ont pas débutées dans le Montana mais d"abord dans d'autres contrées.

En fait, cette maison choisie durant ce premier hiver ne leur appartient pas. Il est coutumier que des propriétaires désirant vivre sous d'autres lieux, laisse leur home sweet home à la garde d'autres humains. Chacun y trouve ainsi son bonheur...

Rick Bass attend avec impatience l'hiver, ce premier hiver. Il parait que si on tient le coup, on est prêt à y rester toute la vie.

En refermant le livre, le tronçonnage du bois de Mélèze n'a plus aucun secret pas plus que l'usage du dit instrument qui l'accompagne.

Rick Bass a distillé dans les méandres de mes pensées, une envie de revoir l'automne...Désolée pour les adorateurs et adoratrices de l'été, saison qui ne m'intéresse qu'au lever et au coucher du soleil.. la lumière y étant si belle.

Fille de l'hiver je reste...

"Il y a des jours où je promets, où je jure même, que tant que je pourrai parcourir la piste qui part derrière la maison, ou tant que je pourrai sortir dans le jardin et contempler les étoiles, je ne serai jamais malheureux, jamais. Je ne me contenterai pas de recenser tous les bienfaits que la vie m'a offert, je les proclamerai haut et fort."

"Quand le printemps arrivera, aime-le, lui aussi-ensuite l'été.

Mais reste loyal à l'hiver, d'un bout à l'autre- j'ai dit d'un bout à l'autre, et d'un coeur sincère- sans quoi tu te retrouveras en carafe, appelantde tes voeux au printemps encore lointain, alors que l'hiver t'aura abandonné et qu'à sa place tu retrouveras ce qu'on appelle la fièvre des cabines, une claustrophobie carabinée de la pire espèce.

Plus l'hiver sera froid, plus tu l'aimeras."

"j'ai envie de manger de l'herbe, d'y marcher pieds nus, de m'y rouler sur le do, torse nu. J'ai enviede l'arracher, d'en faire de gros tampons et de les lancer dans les airs, d'avoir des batailles d'herbe avec Elizabeth, comme nous avons eu, voici cinq mois, notre première bataille de boules de neige.

C'est difficile de suivre la nature. Un nouveau  filon affleure. Je vais être obligé de quitter l'hiver pour le printemps. Je tâcherai de le faire avec grâce."

derrière

Voir l'avis de Cathulu

12 juillet 2010

L'amour en kilt Alexander MacCall Smith

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Dans ce troisième tome des chroniques de 44 ScotlandStreet, nous retrouvons Pat qui ne vit plus dans l'immeuble. Elle suit des cours d'art à l'université et tombe amoureuse au grand désespoir de Matthew d'un certain Wolf.

Domenica est partie comme anthropologue dans le détroit de Malacca afin d'y étudier les pirates qui y sévissent. Son appartement étant vacant, une des amies Antonia, y prend ses quartiers. Angus Lorie lui souhaite la bienvenue mais n'accroche pas...

Bertie est toujours aussi adorable. Irène, sa maman, attend un second enfant mais ne lâche pas pour autant son petit génie. Bertie va vivre une journée de liberté à Paris inoubliable...

Big Lou se fait à nouveau arnaquer par son ex Eddie.

En cas de déprime, je vous conseille d'avaler les pages les unes après les autres. Un remède efficace.

24 mai 2010

Because chaleur, pas très envie de faire le

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Because chaleur, pas très envie de faire le résumé de ce deuxième tome.

Mais quel plaisir de retrouver tous les personnages de la 44 Scotland Street.

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12 mai 2010

Tous à la campagne Judith O' Reilly

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Elle adore Londres, il rêve de vivre dans le sud de l'Angleterre. Après bien des détours, elle cède  puisqu'il en a tellement envie. Mais attention ! période d'essai de deux ans! Si essai négatif, retour vers Londres.

La petite famille ,comptant deux gamins et un bébé encore bien au chaud donc n'ayant pas droit à la parole, s'embarque vers cette magnifique campagne.

Bien entendu, l'homme a gardé son travail à Londres et bien souvent absent. Tout retombe sur les épaules de l'épouse. Mais pourquoi l'homme oublie t-il toujours de faire le plein de la voiture avant de repartir ?

Troisième enfant pointe le bout de son nez, c'est une petite princesse...

Mais comment a t-elle pu imaginer vivre dans cette campagne, dans ce cottage si petit et au milieu de ces autochtones ?

Un livre bourré d'humour so british que j'ai du me retenir dans le train pour que l'on n'entende pas mon rire en vérité pas très classe.

Accompagnant cet humour, des pages tendresses pour ses parents, ses enfants et cette blessure qu'elle garde dans son coeur qui rendent l'auteur si attachante.

A lire aux éclats....

L'avis incontournable de Cath

7 mai 2010

Une époque formidable Dawn Powell

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Depuis le succès de son roman, Amanda n'a plus un instant à elle. Elle est interrogée sur des sujets économiques, politiques, sur la guerre qui fait rage en Europe. Elle court de comité en comité. Elle est Amanda, la grande Amanda Evans. Peu importe qu'elle aie détruit le mariage du magnat de la presse Julian Evans,pour ensuite l'épouser. Enfin elle connait la gloire, elle est reconnue dans la rue. Les ménagères avalent ses paroles et elle jubile. Elle est la meilleure! Tout le monde rêve de la connaitre...

Lorsque son amie Ethel débarque à New York, Amanda n'apprécie pas vraiment de se rappeler qu'elle vient d'une petite ville où son père tient la teinturerie. Mais bon Ethel étant une amie d'enfance, elle accorde une once de gentillesse en acceptant de s'occuper de Vicky, une autre amie de ladite ville. Elle accueillera donc Vicky à New York afin de lui faire oublier son amour malheureux.

Par hasard, Amanda rencontre Ken, son ancien amour qu'elle avait laissé tomber pour épouser Evans. Une idée machiavélique tourne dans sa tête. Elle va louer, enfin son mari va le louer! un studio pour Vicky mais en fait quand la petite bêtasse sera au travail, elle y retrouvera Ken.

Vicky débarque à New York. Sous l'ombre "bienveillante" d'Amanda, elle va découvrir la vie trépidante de big apple....et Ken....

Livre publié en 1942 qui n'a pas pris une ride. Il suffit de transposer Amanda dans la jet set florissante de tout pays. Portrait d'une femme que toute autre femme douée de raison aimerait étrangler.

L'humour de Dawn Powell surgit à chaque page. Il observe de manière cynique la bourgeoisie newyorkaise pour notre plus grande joie.

2 mai 2010

Bonjour Anne Pierrette Fleutiaux

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Bojour Anne est adressé à celle qui fut la femme de l'acteur Gérard Philippe.

Anne Philippe est entrée dans la vie de Pierrette Fleutiaux par la grâce d'un manuscrit. De vingt ans l'ainée de l'écrivaine débutante, elle fut le première à croire en l'écriture de Pierrette à travers des lettres magiques sous forme d'un petit mot "j'aime". Anne Phililippe fut donc sa première éditrice. Une amie également pendant de longues années.

Pierrette Fleutiaux a voulu rédécouvrir, cette femme qu'elle a adoré. Non celle qui fut la femme de l'acteur mais la Femme. Celle qui a transformé sa vie, celle qui a ensoleillé certains jours. La rédécouvrir pour pouvoir lui montrer la femme qu'elle est devenue, Elle à son tour. Non plus, la jeune écrivain fragile et timide mais la femme qu'Anne Philippe a façonnée sans le savoir... 

Une très belle lettre d'amitié....

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Lors d'une émission dédiée à Gérard Philippe, j'ai été intriguée par sa femme Anne et ai désiré en connaitre un peu plus.

D'origine belge, Anne se nommait en fait Nicole. C'est son mari Gérard Philippe qui a choisi son deuxième prénom.

Elle était ethnologue et avec son premier mari, elle avait parcouru la route de la Soie. Elle en fit le récit dans un livre. Car Anne Philippe fut éditrice et également romancière.

Elle ne fit jamais partie des femmes qui vivent à l'ombre de leur mari célèbre. Elle s'était construite bien avant. Ils étaient égaux.

Elle respectait les humains, tentait de les comprendre. Elle pensa même adhérer au parti communiste avant la grande désillusion.

Lorsqu'elle apprit la mort inéluctable de son mari, elle a décidé de ne rien lui dire. Il était en convalescence dans leur maison au bord de l'Oise. Imaginez la force qu'il lui a fallu pour taire la fin qui approchait. Après, elle en écrivit le récit dans'le temps d'un soupir" quatre ans après la mort de son amour.

Ensuite la vie continue...

'Ramatuelle ce n'était pas seulement l'été, le soleil, les vacances. C'était aussi nos lectures, et parfois des gouffres sombres qui s'ouvraient, et la voix calme d'Anne, et la pensée, qui jamais ne désertait la maison, la tonnelle, la table de pierre,, les rochers d'où nous allions nous baigner ou contempler la mer"

"Vous n'alliez pas dans pays pour prendre du bon temps, ou prendre des choses, vous alliez pour apprendre. Et comprendre.Et essayez ensuite d'agir de juste manière.

Cela vous vaudra des engagements, dont certains que vous regretterez.

"Ce voyage, lui le héros, elle l'épouse, comment vivait-elle cela Anne ? Lui le héros, elle l'épouse, mais c'était elle qui connaissait la Chine, c'était elle l'ethnologue, je devine son bonheur à lui montrer les lieux qu'elle avait déjà vus et aimés, à l'enseigner.

A reprendre la main peut-etre. Exister de nouveau par elle-même. Redevenir le jeune femme plus cultivée que lui, qui avait autorité naturelle, celle qu'il avait admirée et écoutée au début de leur rencontre. Peut-être."

27 avril 2010

En avant route Alix de Saint André

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Face aux Pyrénées, plus moyen de faire marche arrière. Sa cousine Cricri lui souhaite bonne chance et en avant route vers le premier chemin de Compostelle, le français. Bardée de l'équipement du bon randonneur et agrippant son bourdon, là voilà partie. Les premiers kilomètres sont allègres mais pourquoi diable, tous les autres la dépassent ? 716 kilomètres, il faut encore marcher 716 kilomètres. Ils sont fous ces pélerins...

Durant ce premier voyage, Alix de Saint André va petit à petit abandonner ses à priori sur ces pélerins qui se targuent des ampoules qui couvrent leurs pieds.
Plus lente que les autres, elle va rencontrer Emma la cubaine toute aussi lente, adoratrice du coca, se tartinant de crème solaire, les poches bourrées de nourriture. Une amitié parfois un peu pesante, Emma ayant une loggorhée surdimensionnée.

Ce voyage sera assombri par la mort de deux amies mais vaille que vaille elle continue la route.

Le deuxième voyage, se déroule en compagne d'Emma, c'est le chemin anglais.

Et le troisième fut le plus beau, le vrai. Partir des bords de la Loire, jusqu'à Saint Jacques de Compostelle.En vrai pélerine, elle sait exactement ce qu'il faut emporter. Et hop, l'habitude est mère de tous les vices, rien ne l'arrête.

Durant celui-ci, elle va soigner les pieds de toute ampoule, donner du Voltaren, courir chez l'esthéticienne pour aérer ses mollets mais surtout rencontrer et encore rencontrer, un pélerin accompagné de son âne Pompom, un catholique qui veut se faite débaptiser etc Des hommes et des femmes qui portent en eux leurs espoirs, leur petit brin de vie. Elle aura même sept maris...

Mais pourquoi ces damnés derniers quatre kilomètres sont-ils toujours aussi longs ?

Alix de Saint André est incontestablement une écrivain que j'adore. Elle vous entraine sur un chemin d'humour pavé de tendresse. Elle observe les autres avec ironie et respect.

Sur ce, je repars sur les chemins de Compostelle, dans une lecture plus sérieuse mais je suis sûre qu'elle apparaitra aux détours des pages...

1 avril 2010

Une femme raisonnable Kate Jennings.

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Kate Jennings sortant d'une longue peine suite à la mort de son mari, malade Alzeihmer, n'aurait jamais imaginé, elle la cynique, la non sensible qui ne pleure pas au cinéma, de connaître le coup de foudre non pour un homme mais pour un terrier Stanley. Dans son appartement à New York, elle va connaître une belle histoire d'amour avec ce monsieur. Craignant qu'il ne s'ennuie, elle lui déniche une femelle Sophie. Les deux canins ne cessent de se chamailler.

kate Jennings comprenant peu à peu qu'elle ne peut apporter totalement ce que les chiens attendent d'elle, décide de s'en séparer et les donne à des amis, là où ils auront droit au bonheur total.

Elle décide de partir à Bali. Pas de chien à qui elle ouvre son coeur mais des singes. Pour enfin se décider à revenir à New York. Recherche d'un nouvel appartement. Mais n'imaginez pas que Stanley et Sophie ont dsparus de sa vie.

Au délà de cette histoire canine, Kate Jennings nous offre le récit de sa reconstruction après le décès de son mari. Un très beau récit d'une femme qui continue sa route...

"Au soleil ? Je m'attribue une réflexion dont je n'étais guère capable à l'époque, mais Stanley était un remontant, sans l'ombre d'un doute. Qui peut rester triste  aurpès d'une créature si impatiente de découvrir les choses, si heureuse d'être dans ce monde ? Il structurait mes journées. Pas moyen d'échapper, de tirer les couvertures, de me tourner vers les mur"

L'avis de Cath

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